La réouverture des classes, en Haïti, a été des plus difficiles cette année. Auparavant fixée au 5 septembre 2002, puis reportée au lundi 3 octobre. Les mouvements de protestation lancés par la population à travers tout le pays ont paralysé la reprise des activités scolaires en bonne et due forme. Mais à part ça, un autre facteur est à prendre en compte. Les gangs. Ils font la loi. Assassinat, viol, vol, kidnapping… Nous sommes tous vulnérables.
Selon des chiffres communiqués par le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle, seulement 35 % d’écoles fonctionnaient dans le pays au lundi du 28 novembre. Ce qui veut parallèlement dire que 65 % ont gardé leurs portes fermées.
Et selon une étude du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), 500 mille enfants ont perdu l’accès à l’éducation dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince et ses environs. Cause ? La violence liée au gang qui règne dans le pays.
L’entité onusienne, en collaboration avec le MENFP, dit « renforcer le plaidoyer pour la réouverture des écoles dans ces zones et ce dans les meilleures conditions de sécurité. »
King Berdji Estiverne