La Nouvelle Miss Haïti s’appelle Mideline Phélizor
La Nouvelle Miss Haïti s’appelle Mideline Phélizor
La finale de Miss Haïti 2022 a eu lieu dans la soirée du 12 août, dans le parterre de l’auberge Villa, dans la cité christophienne. Elles étaient 8 à rêver à la couronne lors de cette finale. Après plusieurs semaines passées au Cap-Haïtien dans le cadre du concours, le verdict est enfin tombé. Défilés, show de danse, questions uniques. L’ambiance était au rendez-vous. Et à la fin de la soirée, c’est Mideline Phélizor, entrepreneure et étudiante finissante en sciences juridiques, qui a eu droit à la couronne, suivie sur le podium de Valérie Alcide (1ère dauphine) et Murielle Brunache (2ème dauphine).
Mideline Phélizor, 1ère dauphine à la finale de Miss World en 2018, a déjà représenté Haïti en Pologne au concours Miss Supranational Pageant. Elle n’en était donc pas à ses débuts en concours de beauté.
La soirée prend fin, Mideline décroche la couronne, mais l’aventure est loin d’être terminée. Elle devra représenter Haïti toute entière à Miss Univers.
Soulignons néanmoins que Pascale Bélony, ex-Miss Univers Haïti, n’était pas de la soirée pour passer la couronne à la nouvelle Miss. D’après ce qu’elle affirme, l’organisation Miss Haïti a coupé toute communication avec elle depuis son passage en Égypte où elle était allée représenter le pays. « Malheureusement, je ne passerai pas ma couronne à la Miss Haïti, parce l’organisation a interrompu toute communication avec moi depuis le concours en décembre 2022 », déclare-t-elle dans un communiqué. « Les organisateurs de Miss Haïti m’ont traitée sans respect depuis mon couronnement et n’ont jamais tenu les promesses faites à mon égard », se plaint-elle.
L’organisation a réagi à cette annonce moins de 24 heures plus tard pour annoncer que, depuis décembre 2021, Pascale Bélony était sous sanction disciplinaire pour violation de plusieurs termes du contrat et des règlements internes de l’organisation.
L’avocate du mannequin a réagi et menace de porter l’affaire par devant la justice pour « déclarations diffamatoires. »