L’affaire Joël Khawly

Dans la nuit du 25 novembre, la Police Nationale d’Haïti avait procédé à l’arrestation de l’homme d’affaires Joël Khawly, dans sa résidence privée, à Jacmel. Suite à une perquisition menée chez lui par des agents de la Brigade de Lutte contre le Trafic de Stupéfiants (BLTS), de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) et de l’Unité Départemental de Maintien de l’Ordre (UDMO), accompagnés du juge de paix Fritz Palanquet.

Selon la PNH, cette opération a été menée « suite à une information faisant savoir qu’une cargaison de drogue a été débarquée à Marigot pour le compte de Joël Khawly. » Il a finalement été appréhendé pour « détention illégale d’armes de guerre et de munitions. » En effet, un T65 et un Uzi ont été trouvés chez lui. « Nous n’avons pas trouvé de drogue mais deux armes de guerre, » avait précisé Fritz Palanquet après l’arrestation.

Facebook : Police Nationale d’Haïti

Après une longue audience extraordinaire tenue ce jeudi au Tribunal de première instance de Jacmel, Joël Khawly a été libéré sous caution dans l’après-midi du 1er décembre. Selon les médias locaux, la caution s’élève à trois millions de gourdes.

Le patron de Khamaco S.A, malgré sa libération, est tenu de se mettre à la disposition de la justice pour les suites légales.


King Berdji Estiverne